Eleaml


Il testo di Marc Monnier ha avuto una enorme influenza su tutti gli studi successivi sulla criminalità organizzata nell'ex-Regno delle Due Sicilie.

Ancora oggi costituisce la base per tutti coloro che scrivono di camorra. Lo dimostra il recentissimo libro sulla camorra di Gigi di Fiore.

Vero che il francese, trapiantato in Italia, scrive una raffinata opera a sostegno del nuovo stato unitario - prova ne sia il fatto che fu aiutato nelle sue ricerche dai vertici militari di Napoli - egli stesso cita La Marmora - ma va sottolineato che leggendo il testo nella sua interezzxa bisogna riconoscere,- per onestà intellettuale, che Monnier, a differenza dei suoi epigoni, dopo aver sposato la tesi dell'origine spagnola, afferma che la camorra dei suoi tempi è altra cosa da quella del passato.

Egli stesso rileva che prima del 1860 la camorra non si era occupata di contrabbando!

Ovviamente minimizza un elemento fondamentale per spiegare il potere pervasivo della camorra: il periodo in cui alcuni capintesta presidiarono Napoli, garantendo da un lato un tranquillo ingresso in città all'eroe dei due mondi e dall'altro espandendo in maniera geometrica il proprio potere criminale, controllando tutti ipassaggi di merce che avvenivano in città.

Negare o minimizzare che questo non abbia costituito un salto di qualità nel potere camorristico significa essere o imbecilli o in malafede.

Le parti in rosso mancano nella traduzione italiana oppure sono state modificate (col consenso dell'autore?), le parti in blu ci sembrano partcolarmente interessanti.

Ovviamente, chiediamo scusa agli amici e ai naviganti per tutti gli eventuali errori rimasti sia nel testo francese che in quello italiano.

Zenone di Elea - 25 Luglio 2007
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LA
CAMORRA
MYSTÈRES DE NAPLES

PAR
MARC-MONNIER


PARIS
MICHEL LÉVY FRÈRES,
LIBRAIRES EDITEURS
1863
LA
CAMORRA

NOTIZIE STORICHE
RACCOLTE   E   DOCUMENTATE

PER   CURA DI
MARCO   MONNIER


Terza Edizione
FIRENZE
G.  BARBÈRA  EDITORE
1863

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V

ORIGINES DE LA CAMORRA

Questions d'étymologie et d'habillement. — La camorra en Espagne. — Rinconete et Cortadillo. — La confrérie de Monopodio. — La camorra chez les Arabes. — Le camorriste et Sancho Pane.a. — La baratteria. — La camorra sous les \icerois à Naples. — Les deux tours de corde. — Rapports des jésuites sur les carnorristes. — La garduna. — Les uffizioli pubblichelle. — Les bonachi.

V.

ORIGINI DELLA CAMORRA.

Questioni di etimologia e di vestiario — La camorra in Spagna —Rinconete e Cortadillo — La confraternita di Monopodio — La camorra fra gli Arabi — II camorrista e Sancho Panga — La baratteria — La camorra sotto i vicere a Napoli — I due tratti di corda — Rapporti dei Gesuiti sui camorristi — La garduna — Gli uffiziali pubblichelli — I bonachi — Umili scuse dell’autore.


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ORIGINES DE LA CAMORRA 1 - ORIGINI DELLA CAMORRA 1

On connaît maintenant la camorra, ses usages et ses lois, sa puissance dans les prisons, ses ramifications dans la ville. Il importe d'en étudier les causes et l'origine. Peut-être même me dira-t-on que j'aurais dû commencer par là. Mais il s'agit ici d'un sujet trop peu connu pour le traiter avec une rigoureuse régularité chronologique.

Si je devais écrire l'histoire d'Italie, par exemple, il n'y aurait aucun inconvénient à débuter par l'établissement des Pélasges et des Illyriens, car ce mot seul d'Italie, écrit au frontispice du livre, évoquerait chez le plus illettré des lecteurs la glorieuse image de la péninsule que partagent les Apennins et qu'entourent les Alpes et la mer.

Mais le titre de camorra ne pouvant éveiller qu'une idée vague et confuse, il m'a paru essentiel de la préciser tout d'abord. Quand on rencontre un homme qu'on ne connaît point, on ne lui demande pas: “ D'où vjens-tu? “ mais: “ Qui es-tu? “ J'ai donc cru devoir décrire le torrent bourbeux avant d'en indiquer la source.

D'ailleurs, à proprement parler, il n'y a pas de genèse de la camorra. Sur les origines d'une secte portant ce nom, l'histoire ne dit rien; la tradition ne remonte guère plus haut que 1820.

Pour obtenir quelques simples données sur ce point très-obscur, il faut s'aventurer sur le terrain douteux de l'étymologie. J'ai tâché de me renseigner chez les doctes, et yoici ce qu'ils m'ont appris:

Selon quelques-uns, camorra n'est autre chose qu'une corruption de gamurra, vêtement grossier assez pareil à la chamarra des Espagnols.

Le mot camorra se retrouve assez souvent dans les anciennes pièces en dialecte et désigna toujours une sorte d'habit très-court ou de jaquette.

« Le facettero vedere camorra de telette di Spagna » (on lui fit voir une camorra de petite toile d'Espagne), dit un vieux livre napolitain. (Pentameroney mf 10.)

On en peut conclure que ce vêtement populaire babillait autrefois une race de bravaches et de lazzaroni qui prirent le nona de leur accoutrement, comme nos blousiers ou nos frocards.

Deux circonstances appuient cette présomption: les camorristes portent encore une reste pareille, et les bonachi, en Sicile (association du mème genre), ne sont appelés ainsi que parce qu’ils portent la bunaca, pourpoint de velours qui descend jusqu'au-dessous de la ceinture, avec une grande poche derrière.

Le dictionnaire sicilien de Mortellara, qui donne cette explication, ajoute qu'un mot pareil, bumaca, existe dans le patois dès Calabres.

C'est une façon assez adroite d'insinuer que la camorra ne naquit point en Sicile, mais qu'elle y vint du continente Pour être lexicographe, on n’en est pas moins patriote.,

Mon savant ami, M. de Blasiis, professeur à l'université de Naples, ayant bien voulu fouiller pour moi dans les archives de la Bibliothèque nationale et m'aider de son obligeante érudition dans cette partie difficile de mon travail, a découvert, dans le volumineux recueil des Monumenta historica patria (Cod. dipl, sard., tome I, p. 358, n° 1), une compagnie qua facta fuit in Kallarì dieta de gamaurra, association de marchands de Pise, réunis dans l'ile de Sardaigne et pourvus d'arbalètes, de cuirasses et de mousquets pour la défense du pays.

La fondation de cette compagnie remontait au commencement du XIIIe siècle.

En dépit de ces curieuses trouvailles et de ces doctes hypothèses, le commun des étymologistes s'en tient a la simple interprétation que fournil le moindre dictionnaire espagnol.

De l'autre cote des Pyrénées, camorra signifie querelle, batterie, dispute, contestation.

Buscar camorra veut dire chercher noise; hacer camorra, chercher castille; le nom de camorrista existe méme dans la langue populaire et désigne les mauvais coucheurs.

Il y a donc cent à parier contre un que la secte éminemment querelleuse des camorristes napolitains a tire de là son nom, et, par conséquent, nous est venue d'Espagne.

On retrouve, d'ailleurs, dans les anciennes mœurs espagnoles, quelques vestiges d'associations pareilles, protégeant les vices pour les exploiter.

Gràce à l’habile traduction de M. Louis Viardot, on connaît en France les Nouvelles de Cervantès. Si l'ori veut bien relire la deuxième (Rinconete et Cortadillo), l’on y verra l’histoire de deux apprentis filous adrnis dans la confrérie de MonopoJio.

Cette confrérie ressemble à la camorra en plus infâme.

C'était une réunion de voleurs établie à Séville et partageant ses bénéfices avec la police et le clergé.

 « Nous avons coutume, avoue le chef, de faire dire chaque année un certain nombre de messes pour le repos de rame de nos défunts et de nos bienfaiteurs, en prélevant pour le casuel du prêtre une partie de ce qui est garbé (volé).

Ces messes, ainsi dîtes et ainsi payées, font, diton, grand bien à ces âmes, par vote de naufrage (il voulait dire par voie de suffrage). Sous le nom de nos bienfaiteurs, nous comprenons le procureur qui nous assiste, l'alguazil qui nous avertit, le bourreau qui prend pitié de nous, celui, enfin, qui, lorsque l'un de nous se sauve dans la rue et qu'on le poursuit en criant: Au voleur! au voleur! Arrétez! arrétez! se jette en travers et retient la foule qui se précipite aux trousses du fuyard en disant: « Laissez ce pauvre diable; il est assez malheureux; qu'il aille en paix, et que son péché le punisse! »

En lisant ce lignes, on les croirait écrites non sur Séville, mais sur Naples; non sur les mœurs d'il y a trois siècles, mais sur celles d'hier.

La confrérie sévillane formait bande à part comme la camorra; elle avait sa langue et son code, se jugeait elle mème et s'attribuait sur ses membres le droit de vie et de mort.

Monopodio (le chef de ces mauvais birbes) leur avait donne l'ordre de prélever sur tout ce qu'ils volaient quelque aumône « pour rimile de la lampe d'une très dévote image qui était dans la ville. »

C'est exactement ce que font les camorristes pour les figurines de la Madone affichées dans les prisons.

Autre rapport entre les deux sociétés: on passait par un certain temps de noviciat pour entrer dans celle de Séville.

Les novices s'appelaient frères mineurs; « ils avaient une demi-annate à payer sur leur premier vol; ils portaient des commissions aux frères majeurs à la prison ou chez eux, pour le compte de leurs contribuants, » et faisaient mille offices subalternes.

Les frères majeurs, tous marqués d'un surnom, avaient seuls le droit, comme dans la camorra, d'entrer immédiatement en partage dans ce que les affiliés apportaient à la masse.

Le chef distribuait le produit total des indus-tries diverses entre tous ses subordonnés et tous ses agente, après avoir fait la part de l'alcade et de l'al-guazil.

Grâce a ces précautions, les patrouilles passaient devant l'antre de Monopodio sans jamais frapperà sa porte.

Les affiliés se répandaient le matin par la ville, où chacun était tenu de faire son mauvais coup.

Souvent méme la confrérie se chargeait de vengeances privées, et Monopodio tenait un registre exact des exécutions à opérer pour le compte de ses clients.

Voici quelques notes empruntées à ce registre:

« Au tailleur bossu, qui s’appelle par sobriquet le Silguero ou Guilguero (chardonneret), six coups de bàton de première volée, à la demande de la dame qui a laissé son collier en gage.

Exécuteur: le Desmochado (le mutile, le raccourci).

Un camorriste de Naples porte le sobriquet de Mozzone, qui a exactement le méme sens.

Au cabaretier de la LUZERNE, douze coups de baton de la première volée, à un écu pièce.

Huit sont payés à compte. Six jours de ter me.

Exécuteur: Maniferro. »

Ormai il lettore conosce la camorra, i suoi costumi, le sue leggi, la sua potenza nelle carceri, le sue ramificazioni in città. — Importa ora studiarne le cause e le origini: forse mi si dirà (e taluno lo avrà già detto) che avrei dovuto prender di qui le mosse. Ma il mio argomento è sì poco conosciuto, che è malagevole parlarne” serbando una rigorosa regolarità cronologica.

Se io dovessi scrivere la storia d'Italia, a mo' d'esempio, non vi sarebbe alcun inconveniente a esordire collo stabilimento dei Pelasgi e degli Illiri, perché la sola parola Italia, scritta sul frontespizio del libro, evocherebbe nei lettori più illetterati la gloriosa immagine della penisola Che Appennin parte, il mar circonda e l’Alpe.

Ma il titolo di camorra non poteva suscitare che idee vaghe e confuse. Stimai quindi necessario definirla da prima. Quando ci imbattiamo in un uomo a noi ignoto, non gli si chiede, onde egli venga, ma chi egli sia; il perché ho stimato dover descrivere prima il torrente melmoso, e indicarne poi le scaturigini.

D' altra parte a propriamente dire Don havvi genesi della camorra. Intorno alle origini di una setta che porta questo nome, nulla dice la storia, e la tradizione non risale oltre il 1820.

Per ottenere qualche semplice notizia su tal punto oscurissimo bisogna avventurarsi sul terreno dubbioso della etimologia. Io ho cercato di avere notizie dai dotti, ed ecco quanto mi hanno insegnato.

Secondo taluni, camorra non è che una corruzione del vocabolo gamurra, indicante un vestiario grossolano simile assai alla chamarra degli Spagnuoli.

La parola camorra si trova spesso nelle antiche commedie in dialetto, e designa sempre una specie di abito cortissimo o di giacchetta.

— “ Le facettero vedere camorra de telette di Spagna “ — dice un vecchio libro napolitano. — (Pentamerone, III, 10).

Da ciò può concludersi che questo abito popolare era indossato in altri tempi da una genia di bravi e di lazzaroni, che presero il nome dalle loro vesti.

Due circostanze avvalorano questa presunzione; i camorristi portano ancora un abito simile, e i bonachi in Sicilia (setta dello stesso genere) sono così chiamati perché portano la bunaca, “ giubbone di velluto che li copre sin sotto il cinto ed ha una grande tasca di dietro. “

— II dizionario siculo di Mortellaro, che fornisce questa spiegazione, aggiunge che una parola simile, bumaca, esiste nel dialetto calabrese.

Questa è una maniera assai astuta per insinuare che la camorra non nacque in Sicilia, ma vi venne del continente: i lessicografi non dimenticano V amor dal luogo natio.

Il mio dotto amico, signor de Blasiis, professore all’Università di Napoli, avendo istituite per me alcune indagini nella Biblioteca Nazionale e avendomi aiutato colla sua gentile erudizione in questa parte difficile del mio lavoro, ha scoperto nella voluminosa raccolta intitolata Monumenta historica patria (Cod. Dipl. Sard. tom. 1. pag. 358, n. 1) una compagnia quae facta fuit in Kallari dicta de Gamurra, associazione de' mercanti di Pisa, riuniti nell’ Isola di Sardegna e armati di arbaleti, di corazze e moschetti per la difesa del paese.

La fondazione di questa compagnia rimontava al principio del secolo XIII.

A malgrado di queste curiose notizie e di queste dotte ipotesi, il comune degli etimologisti si attiene alla semplice interpretazione che fornisce il più volgare dizionario spagnuolo.

AI di là de' Pirenei, camorra significa querela, rissa, contestazione, disputa.

Buscar camorra, vuol dire cercare noci; hacer camorra cercar lite. Il nome di camorrista esiste nel linguaggio popolare, e designa il cattivo soggetto.

Vi è dunque da scommetter cento contro uno che la setta, eminentemente querula, de' camorristi napolitani ha tratto di là il suo nome e per conseguenza è una importazione spagnuola.

Si trovano d'altra parte negli antichi costumi spagnuoli alcune vestigia di un' associazione simile, che proteggeva i vizi onde sfruttarli.

In grazia all'abile traduzione di L. Viardot sono conosciute le novelle di Cervantes. Or se taluno si prende la pena di rileggere la seconda (Rinconete e Cotardillo) vi troverà la storia di due ladri apprendisti, ammessi nella confraternita di Monopodio.

 Questa rassomigliava alla camorra ed era di lei più scellerata.

Era una riunione di ladri stabiliti a Siviglia, i quali dividevano i loro lucri colla polizia e col clero.

 “È nostro costume, confessa il capo, di far dire ogni anno un certo numero di messe per il riposo delle anime dei nostri defunti e benefattori, prelevando, per l’elemosina del prete che le celebra, una parte di ciò che viene da noi rubato.

Queste messe dette e pagate in tal guisa arrecano, a quanto si assicura, grandi vantaggi a quelle anime, per via di naufragio (voleva dire per via di suffragio); sotto il nome dei nostri benefattori comprendiamo il procuratore che ci assiste, l'alguazil che ci corregge, il boia che si muove a pietà di noi, quegli infine che, quando uno dei nostri corre per la via ed è inseguito dalle grida al ladro, al ladro, arrestatelo, arrestatelo, si getta in mezzo e raffrena la folla che si precipitava dietro il fuggiasco, dicendo: Lasciate andar quel povero diavolo:  assai è disgraziato, che vada in pace e che sia punito dal suo stesso peccato.“

— Leggendo queste linee, si crederebbe che vi si parlasse non di Siviglia, ma di Napoli, non dei costumi di tre secoli indietro, ma di quelli dei nostri giorni.

La confraternita di Siviglia formava una società a parte come la camorra: aveva la sua lingua, il suo codice, si giudicava da sé medesima e si attribuiva sui propri (membri il diritto di vita e di morte.

Monopodio, il capo di questi birbanti, “ aveva dato loro l'ordine di prelevare su tutto quanto rubavano qualche elemosina per l'olio della “ lampada di una santa immagine che si venerava in città. “

È lo stesso di quello che fanno i camorristi per i quadri della Madonna, che si trovano nelle prigioni.

Un altro punto di contatto fra le due società consisteva nel tempo del noviziato.

A Siviglia i novizi si chiamavano fratelli minori; dovevano pagare una mezza annata sul primo loro furto, portavano ambasciate ai fratelli maggiori sia alle prigioni, sia nelle loro case, per conto de' loro contribuenti e adempivano mille offici subalterni.

I fratelli maggiori avevano tutti un soprannome, e aveano, come i camorristi, il diritto di entrare a parte di tutto ciò che gli applicati portavano nella massa comune.

Il capo distribuiva il prodotto totale delle industrie diverse fra i subordinati e gli agenti, dopo aver prelevato ciò che spettava agli alcadi e agli alguazils.

In grazia di tali precauzioni, le pattuglie passavano dinanzi ai luoghi ove erano ricoverati i banditi e non v'entravano mai.

Questi si spargevano nel mattino per la città, dove ciascuno era obbligalo a commettere qualche delitto.

Spesso la confraternita si incaricava delie vendette private, e Monopodio teneva un registro esatto delle commissioni che riceveva dai suoi clienti.

Ecco alcune partite tolte da quel registro.

“ Al sarto gobbo soprannominato il Silguero (calderino) sei colpi di bastone per conto della signora che ha lasciato in pegno la sua collana. Esecutore il Desmochado (il mutilato):  (Un camorrista di Napoli avea il soprannome di Mozzone, che suona lo stesso.)

All'oste della Lucerna, dodici colpi di bastone di prima qualità, a uno scudo il colpo.

Ricevuto un acconto per otto. Termine stabilito sei giorni.

Esecutore Maniferro. “















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  • Biblioteca di storia moderna e contemporanea - Roma - RM    
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